L’Académie des Arts et des Techniques du cinéma a rendu publique le 25 janvier dernier la liste des finalistes obtenue après le vote des 4705 membres de cette vénérable institution. La 48ème cérémonie des César qui se tiendra le 24 février, aura pour président Tahar Rahim et, c’est la nouveauté, bénéficiera d’une présentation collégiale puisque pas moins de neufs maîtresses et maîtres de cérémonies se succèderont sur la scène de l’Olympia. Comme à l’accoutumée, c’est le cinéma d’auteur qui est privilégié par les choix de l’académie. Un cinéma qui a su aussi conquérir le public : L’Innocent, de Louis Garrel, onze nominations, talonné par La Nuit du 12, de Dominik Moll, dix nominations, ont attiré respectivement, près de 700 000 et 500 000 spectateurs. Autre point notable et non des moindres, l’Académie n’a retenu aucunes femmes dans la prestigieuse catégorie Meilleure réalisation !
L’actualité de la semaine est dominée de la tête et des épaules par les aventures de deux gaulois et pour ne pas froisser Obélix on dira du film qui le met en scène, et Astérix avec lui, qu’il est le mastodonte de la semaine, un mastodonte qui se voudrait être celui du mois et même de l’année ! Huitième production française la plus chère de l’histoire, Astérix et Obélix : L’empire du milieu accumule les superlatifs...
Avec ces nouvelles péripéties, la saga Astérix et Obélix compte donc aujourd’hui cinq films avec des acteurs en vrai. Dans ce quintet gaulois qui va du pire : Astérix aux jeux olympiques, Gérard du plus mauvais film de l’année 2008, au meilleur Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, succès retentissant et mérité, devenu culte avec les années, où placer ce nouvel opus ?...